C’était un samedi. Ca aurait pu être un samedi tout à faire ordinaire, à glander ou bien à aller en soirée à Binghamton. Mais non. Ginny avait en effet un projet, un projet génial. A la base, c’était un ami qu’elle connaissait depuis cinq ans déjà, il s’appelait Gabriel. Malheureusement il du déménager à New-York à cause de ses parents. Bad. Malgré tout, ils gardèrent contact, via internet et via le téléphone. Et cela faisait un petit moment qu’elle ne l’avait pas revu, c’est pourquoi il l’avait invité à sa soirée, elle et Blues, sa meilleure amie. Parce que Blues le connaissait aussi, si c’est pas génial. Il avait appelé Ginny, et lui avait proposé de venir à sa soirée qui avait lieu samedi, à vingt deux heures. La brunette avait accepté, et ne s’était pas pressée pour téléphoner à sa meilleure amie et lui annoncer le programme. Bien sûr, celle-ci accepta. Les soirées comme ça, ça ne se ratait pas, surtout si celle-ci se déroulait dans une magnifique maison à New-York, parce que oui, le Gabriel il avait les moyens. Et donc, ce samedi arriva. A peine éveillée, Ginny pensait déjà à la fin de la journée. Celle-ci s’était levée à onze heures, et avait passé toute l’après-midi dehors, avec une bande d’amis. A dix-huit heures, Anderson rentra chez elle pour se préparer. Elle enfila une tunique grise qui s’arrêtait en haut des cuisses, et un collant couleur peau. Un bandeau gris entourait sa tête, et ses cheveux ondulés recouvraient le tout. La jeune femme cacha sa petite boite métallique dans son soutien-gorge, et partit dans la salle de bain pour se remaquiller. Du crayon, du mascara, du far à paupière et du font de teint, c’était parfait. Ginny était toujours très bien maquillée, quoi qu’un peu sombre aux niveaux des yeux. Lorsque l’heure arriva, Ginny alla chercher Blues chez elle, avant d’attendre que Gabriel vienne les chercher en voiture. Le voyage en voiture ne dura pas longtemps, le cinglé roulait vite. Lorsqu’ils furent arrivé, la musique s’entendait d’en dehors de la maison, et même à dix mètres. La soirée s’annonçait bien, plus que bien même. Ginny lança un regard à Blues, un regard joueur et impatient, avant de reporter son attention sur la maison, qui était belle il fallait l’avouer. La jeune femme passa une main dans ses cheveux avant d’avancer jusqu’à la porte d’entrée.

« Ready ma blues ? » dit-elle avec un sourire en coin dessiné sur le visage.

Gabriel ouvrit la porte et se fut une explosion de musique qui sortit de la maison. On voyait, de l’extérieur, des gens danser, fumer, boire. Le sourire de Ginny s’agrandit, de même que celui de Blues.